164 millions d'impôts supplémentaires ? Un dramatique auto-goal pour Genève

par Michel Balestra, Chef d'entreprise.

Attention, danger ! La votation fiscale du 18 mai pourrait se révéler catastrophique. Les contribuables les plus taxés se verraient encore astreints à 114 millions d'impôts supplémentaires, alors que 50 millions de plus seraient exigés des entreprises. Pour Genève, cette forte augmentation fiscale pourrait être un dramatique auto-goal. Il est donc urgent que les Genevoises et les Genevois se mobilisent, alertent leurs proches.

Genève est déjà victime des impôts les plus lourds et les plus progressifs de Suisse. Résultat:  moins de 1% des contribuables (soit 2'272 personnes) assurent à eux seuls 29% des recettes de l'impôt sur le revenu.

En toute solidarité, ces 2'272 contribuables paient pour les 97'363 contribuables ou familles qui soit ne paient aucun impôt, soit n'assurent que 1,4% des recettes de l'impôt sur le revenu.

"Faire payer les riches" est la pire des politiques, surtout s'ils paient déjà beaucoup plus que dans les autres cantons. On ne peut espérer instaurer la "solidarité" sociale sur l'injustice fiscale et le découragement de ceux qui créent les emplois.

Asphyxiée par ses hausses d'impôts, l'Allemagne plonge dans une crise profonde, avec un chômage record. Au contraire, ayant baissé ses impôts, l'Angleterre bénéficie de son plus faible chômage depuis 27 ans. Tous les exemples étrangers le confirment, les hausses d'impôts accouchent du résultat le plus antisocial qui soit: la croissance économique s'étouffe, les entreprises licencient, les salaires stagnent et le niveau de vie baisse…

A Genève, cela serait encore pire. Car les entreprises déplaceraient leur siège social – et leurs impôts – à Fribourg ou à Zoug. Et certains des contribuables les plus aisés fuiraient à Londres ou Monaco. Qui, alors, paiera à leur place ?

Si les baisses d'impôts rapportent plus que les hausses, pourquoi certains s'obstinent dans un acharnement fiscal aussi dangereux ?

Aujourd'hui, il est vital que nos concitoyen(ne)s comprennent que leur emploi et leur niveau de vie sont largement dépendants de la pression fiscale. Merci, à vous maintenant, de faire passer ce message à vos proches.

 

 

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