Chômage : cessons de chercher de faux coupables et trouvons des solutions !

par Stéphanie Ruegsegger, Directrice-adjointe de la FER-Genève .

La campagne actuelle en vue de la votation genevoise du 24 avril sur le chômage est l'occasion pour certains de faire des amalgames des plus fâcheux. Parmi les assertions entendues, celle selon laquelle les entreprises licencieraient pour augmenter leurs bénéfices, ou faire grimper leur cote à la bourse. Presque pour le plaisir. On cherche des coupables et l'on n'hésite pas à montrer d'un doigt rageur les entreprises, seules responsables, pour certains, du fléau du chômage.
 
Le secteur bancaire n'est pas épargné par cette critique. Un grand quotidien local titrait d'ailleurs récemment : " bénéfices par milliards, chômeurs par milliers ". Vendeur, certes, mais non conforme à la réalité. Il est temps de remettre l'église au milieu du village et d'en finir avec ces affirmations aussi fausses que stériles. Pour ce qui est du secteur bancaire, le nombre de chômeurs qui en sont issus est en constante diminution depuis 2 ans, alors même que le taux de chômage global du canton ne fait que d'augmenter. La part du secteur bancaire dans le taux de chômage global est désormais revenue à son niveau de septembre 2001. Soit bien en dessous de ce que représente le secteur bancaire par rapport à l'ensemble des emplois. Il est donc totalement mensonger que d'affirmer que cette branche est responsable de l'augmentation du nombre de sans-emploi dans notre canton.

 

Le système genevois responsable d'une partie du chômage

 


La réinsertion avant les prestations

 

 

 

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