L’avenir de la place financière est l’affaire de tous

par Michel Y. Dérobert, Délégué du Groupement des Banquiers Privés Genevois.

La place financière est sous une double pression : la première est liée à la morosité des marchés. A ce titre, la place lémanique n’est pas mieux lotie – mais pas plus mal non plus – que tous les autres centres financiers. La seconde est spécifique aux centres dits « offshore ». Même si la Suisse ne relève pas de cette catégorie, cette problématique la concerne que cela plaise ou non.

Depuis les sommets atteints voici trois ans, les valeurs boursières ont baissé de moitié. Ce n’est pas la première fois que les indices pointent vers le bas et l’on s’en remettra. Il n’en demeure pas moins que les revenus des opérateurs diminuent, leurs marges s’érodent et les surcapacités existantes menacent l’emploi tout en attisant la concurrence. Longtemps privilégiées, les activités de gestion de fortune sont désormais aussi touchées par ce phénomène.

Mais la concurrence n’est pas qu’une affaire d’entreprises. Elle oppose aussi les places entre elles. Dans ce cas, les acteurs en présence sont des gouvernements. Ce n’est pas par le jeu des prix qu’ils gagnent ou perdent des parts de marché, mais en modifiant des réglementations. Les scènes où ils se produisent sont généralement désignées par des acronymes : UE, G-7, OCDE, GAFI, FSF, FMI, BRI, etc.

 

Le pouvoir des technocrates

 


Les centres offshore en question

 

Haro sur le secret bancaire !

 

Il faut un débat public

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